« Je suis né. Nous sommes nés en l’an de grâce 629. Un vingt-six décembre. Un mercredi. Je suis le cadet de nous deux. Car oui. J’ai un jumeau. Et en tant que cadet, mère me disais toujours de me taire et de rester le plus loin possible de mon père. Mais même quand je l’écoutais, que je respectais chacun de ces ordres, mon père, ce bâtard sans cœur ni âme s’acharner sur moi. Je passais souvent après les engueulades de Stefano.
Je le regardais, je devais le regardais. Ordre de mon père. Je devais prendre exemple. Notre éducation était exemplaire et nous ne pouvions nous relâcher. Aucun amusement. Mais même avec une éducation excellente, les défauts se montrent. J’admirais Stefano. Après tout, il était le seul de nous deux à pouvoir tenir tête à l’énormité qui se juger être notre père. Stefano était le seul à me comprendre, à me rassurer. Un être peut-être pas parfait aux yeux des autres, mais au miens il l’était. Quand j’avais peur, il me rassurer, qu’on je me blesser il me soigner, quand je voulais parlais il était là, à chaque fois il était là. Qui ne peut pas rêver d’un frère comme ça ?
J’étais au côté de ma mère, tenant le fauteuil ou elle était assise. J’avais peur de la suite des évènements. Père allé encore me battre. Car je suis le bouc émissaire. Je supporte la douleur. Celle que ce démon m’a tant infligée. Cette homme n’aimais aucun de nous deux.
J’avalais ma salive, redressant la tête quand cette phrase atteint mon cerveau. Stefano savait comment faire mal uniquement qu’avec les mots. Je me disais qu’au fond de moi, je le craignais, comme mon père. Mais lui, était un ange de toute sa splendeur magistrale. Moi, je n’étais que son reflet n’osant rien faire. J’étais faible. Presque lâche. Mère pleurait. Je n’osais pas bouger. Je voulais pourtant lui essuyait ces larmes, mais si je le faisais, je révèlerais son impuissance. Sa tristesse.
J’avais bien trop peur pour aider mon frère. Je savais qu’il partirait. Et lorsqu’il atteignit le grand escalier de la pièce, des frissons me parcouru. Mon père changea son regard de personne. Jura. Il marcha vers moi, me pris par le col, et commença. Ma sentence pour l’insolence de mon frère avait commencer. Je hurlais à plein poumon. Ma mère baissa la tête. Mon père lui hurla de regarder ce qu’elle avait fait naître. Il hurla, ma mère redressa la tête, obéissant à mon père, me regardant me faire battre.
Lorsqu’il en eu assez de moi, j’étais à terre, couvert de blessure, la lèvre inférieur en sang. Il me fit dos.
- Tu peux y aller Azzio…
- Me… merci père…
Je répondis simplement, me redressa et monta en haut. Je tremblais. J’avais peur. Impuissant. Je passai le pas de ma chambre, ferma. Et m’effondra. Je n’osais même pas pleurais. Je me déshabillai et alla me coucher. Je tremblais.
Stefano resta dans sa chambre un moment. Moi, je ne réussis pas à m’endormir. Nous étions des jumeaux. Ce que je ressentais, ma douleur, il la ressentait, mais lui, contrairement à moi, je pensais qu’il l’ignorait.
Il entra dans ma chambre, se coucha à côté de moi et m’enlaça dans ses bras. Son contact froid me fit frissonner et raviva en quelques instants mes plaies. Il m’embrassa dans le coup, me chuchota quelque mots, et nous nous endormîmes. Au matin, Stefano était repartis dans sa chambre, et une nouvelle journée recommença.
Les années passèrent. J’étais toujours aussi faible, mais une chose avait changé, je n’étais plus faible. En lui émanait une force, discrète. J’étais intelligent. J’utilisais cette intelligence. Très jeune nous avions appris diverses choses que seules des enfants de riches familles pouvait se permettre d’apprendre. J’écrivais plus que de raison. Je cachais mes journaux aux vu de tous. Un coffre caché quelque part dans notre Florence. Je ne voulais pas que quelqu’un a part moi ne lisent les feuilles de mes journaux. C’était ainsi.
Nos dix-huit ans arrivèrent. Je n’avais jamais été aussi proche de mon frère que ses dix dernières années. Nous avions fait les quatre cents coups ensemble.
Un soir ou nous étions rentré, presque ivre d’une petite fête près des quais, Stefano me plaque contre un mur, me caressa l’une de mes joues, m’embrassa dans le cou. Me regarda. Nous yeux étais bleu gris. Son regard pénétra le mien. Bien que ivre, il me regardait comme s’il me voulait. Lui avait certainement déjà couché avec d’autres hommes, moi non. Et bien que je me montre faible, j’avais de nombreuses conquêtes à mon actif. J’en parlais souvent avec mon frère. Il fourra son visage dans mon cou. Puis me lécha du bout de sa langue jusqu’à mon menton. Il s’arrêta, me regarda et m’embrassa. Ses lèvres touchèrent les miennes. Un bras autour de ma taille l’autre posé dans mon cou. Il me tenait, fortement, mais de lui émanait une douceur tel que j’étais rassurer. Il m’embrassait fougueusement. Je posais mes bras sur ces épaules, liant mes mains, lui répondant. Il remonta une de ces jambes vers mon entrejambe. J’avais chaud, lui aussi, pourtant il était tellement calme. Comme un orage avant qui n’éclate. Il m’embrassa dans le cou, un simple baiser, me souris, me pris la main et me tira vers la bâtisse ou nous vivions. On monta jusqu’à sa chambre. Son sourire trop pervers à mon goût, révéla ses dessous quand il ferma la porte de sa chambre à clé. Il se tenait contre la porte, me regardait de haut en bas. Il sourit, à nouveau. Je n’avais pas peur. J’attendais. Je le regardais. Le regard joueur. Il vint à moi presque trop rapidement. Nous nous déshabillâmes rapidement. Ce n’était pas sensuel, c’était violent, remplis de passion. Il m’embrassa, me mordilla. Nous sommes en caleçon. Une douce chaleur envahit mon bas ventre. Il me poussa doucement, je tombais sur le lit. Ces mains me caressèrent le torse. Stefano était entreprenant. Il me dominé de toute part.
J’avais peur. Pourquoi ? Je ne devrais pas. J’avais honte.
Je me redressai, l’observa. Je stoppais ce qu’il voulait faire. Il me regarda et ce mit sur moi, ses mains me tenant mes poignet.
- Chut… chut. Tu ne risques rien…
- Je… je ne veux pas le faire Stefano… s’il te plaît…
- Ton corps m’a déjà dit oui. Ne t’inquiète pas…
Il m’embrassa le cou. Embrassa mes lèvres. Oui, il avait raison, mon corps ne voulait que ça. Ma peur s’envola. Je l’embrassais, ramenant mes bras autour de son. Je repris un peu de chemin, et le tourna, venant à présent a mon tour au-dessus de lui. Et comme lui, je commençais à le caresser. Je fis des choses que je ne voyais pas faire avec un homme, et que pourtant je faisais bien avec une femme. Ma langue parcourra son cou, tes pectoraux, ses tétons. Mes mains parcouraient son corps. Il reprit le dessus. M’embrassais et descendis une de ses mains plus bas.
En l’espace de quelques heures nous couchâmes ensemble. Au début, nous étions assez discret, de simple regards durant les repas, montrait que nous allions faire quelques choses d’entreprenant après celui-ci.
Les années passèrent. Et puis au petit matin, mère, en larme arriva dans ma chambre. Effondrait, elle vint chercher quiétude dans mes bras, me tendant :
- Ton frère est partie… Stefano n’est plus là !
- QUOI ?
Elle pleura de plus belle. Je pris la lettre et lus les quelques brèves lignes de mon frère. Mes larmes se montrèrent, descendant sur mon visage. Je pleurai un moment, ma mère dans les bras.
Depuis son départ. Le jour de nos vingt-trois ans, je regardais le ciel, la nuit, guettant les étoiles, la lune m’accompagnant dans ma taches.
Un an. Tout cela dura un an avant que je ne le revois. Je marchais, ivre. Observant la nuit et pleurant toutes les larmes de mon corps. Mon frère partie, je n’étais rien. J’avais peur. Seul. J’entrais dans une ruelle, tombait, pleurer, me releva, marcha quelques mètres et m’adossa à un mur, tout en tenant ma bouteille d’alcool, je tombais lentement pour m’asseoir. Mes yeux humides, la lune éclairant Florence et ses rues. Une faible lueur m’atteignait.
Nous étions en l’an 652. Je m’endormis dans cette ruelle et me réveillais étrangement dans une chambre que je ne connaissais pas. Il devait être deux heures du matin. Je n’étais pas à la maison. J’étais torse nu, j’avais encore le bas de mes vêtements. Mon torse révélé mes cicatrices, longues, grandes, parfois petites et étrangement imperceptible.
J’entendis un soupir. Je me relevai. Observais autour de moi. Les fenêtres étaient ouvertes et donné sur le ciel encore étoilé, la lune éclairant la chambre. Dans un coin d’ombre, je ne distinguais pas très bien, pourtant je voyais tout de même une silhouette. Celle d’un homme. Le vent s’engouffra dans la chambre, faisant virevoltais les rideaux. En l’espace de quelques secondes, je découvrais le visage d’un homme que j’étais le seul à connaître mieux que quiconque.
Je me levais. Je ne disais pas de mot. Je descendis du lit, m’avançant vers ce que je reconnaissais être mon frère. J’étais troublé. Les larmes perlèrent mon visage, je posais une main sur son visage, comme pour me prouver que tout cela n’était pas une illusion.
Je caressais son visage quand il m’attrapa mon poignet. Il me regardait de toute sa splendeur. Il mit mon bras sur son épaule, m’obligeant alors à reculer. S’en suivis une sauterie digne de nous. Et alors que je crus que tout cela était terminer. Il me regarda, dans les yeux. Il se mit sur moi. Je vu des larmes, non pas des larmes comme vous et moi avons, mais des larmes de sang. Ses lèvres bougèrent, il me regardait comme s’il allait commettre un meurtre. Il m’agrippait l’épaule, tenant de l’autre main mes cheveux et mordit de toute beauté dans mon cou, blanc, nu de toute cicatrice.
Il me prit chaque goutte de mon sang. Mon cœur n’en avais tellement plus qu’il commençait petit à petit à s’arrêter. Il se retira, mettant sa tête en arrière, ramenant sa main droite sur mon torse, grognant de bonheur. Il lécha ses lèvres et me regarda. J’avais les yeux ouverts, prêt à mourir. Il me regarda de ses yeux noirs, emplit d’une force que je ne lui connaissais pas. En quelque instant il me redressa, se mit derrière moi. Il mordit son poignée et me le mis sur mes lèvres. Dans le creux de l’oreille, il me disait de boire, que je resterais à ses côtés toute ma vie. Je bus. Une, deux gorgées, il m’appuya encore un peu son poignée. J’y mis les dents, prenant au goût de son sang. Je tombais dans ses bras, repût de son sang.
Je ne me souviens pas de grande chose après ça. Juste que je me suis réveiller à côté de lui, la nuit suivante, dans un trou creuser dans la terre. J’avais terriblement mal à la gorge. Elle me brûlait d’ailleurs. J’essayais de respirer. Il me fallait attendre un peu pour comprendre ce que j’étais devenu. Je me levai, et Stefano ne tarda pas. Il me demandait si ça allait. Je reculai. J’avais peur de lui. Pourquoi m’avait-il transformait en cette créature ? Des larmes de sang coulèrent sur mon visage. Je reculais encore. Une première personne arriva, une deuxième et en quelque instant, tout autour de nous il y avait un groupe de vampire. L’un d’eux se montra plus dominant que les autres et demanda explication à mon frère. Je ne savais pas où me placer. J’observais mon frère. Il arriva près de moi, me prenant dans ses bras. Nous partîmes, loin. Une seule année avait suffi à mon frère pour devenir l’être sublime. Nous rejoignîmes son sire.
Les années passèrent. Les meurtres, la frénésie du sang, la folie, tout était réunis pour que nous soyons de véritable vampires assoiffé de sang. Chaque secondes nous jouions avec les vies d’autrui. Mais je me lassai. Vite. Après mille ans d’existence à courir après les petits innocents d’un village, je m’ennuyais. Je refusais de me nourrir. Et puis, je le quittai. Un soir d’été, je pris ce qu’il me restait d’affaires. Nous étions en mille sept cent cinquante et un. Nous avions tous les deux mille cents vingt-deux ans. Je partis à la découverte de ce monde, en solitaire. Je n’avais plus peur.
Nombre de fois où je croisai mon frère ou il me poussait à redevenir ce que j’étais. Je me nourrissais d’animaux. Les seules vies que je prenais. Je redevenais se lâche, et devenais encore plus faible qu’autrefois. J’étais désespérant.
J’ai cessé de le voir vers la fin du XVIIIème siècle. Comme si il était lassait, lui aussi, de venir me voir, et de me pousser à bout pour que je reprenne le flambeau du sang et du massacre.
Je suis arrivé aux USA vers le milieu du XIXème siècle en me disant que je trouvais peut être la paix. Mais beaucoup de personne on trouvait ma venues dérangeante. A l’époque, les étrangers de l’autre continent n’étaient pas apprécier.
Je suis partie, passant dans certaines villes justes pour me permettre de lire le journal, écrire et me laver. Sans compter les achats voir même les vols pour ma personne. Je fis cela sur tout le territoire américain. Partant de Washington et allant jusqu’à la côte ouest, remontant au Canada et parcourant les forêts dans mes quêtes de sang animal. Et puis je rejoignais Toranto. Le XXème siècle arrivé. Quand le siècle passa, je me sentais seule. L’envie de retrouver mon frère me fit monter une pointe au cœur.
Mais les années passèrent vite, la première guerre mondiale arriva, la seconde montra son nez. Je partis en tant qu’américain pour combattre et peut être retrouvé mon frère. Mais il n’en fut pas. Sur les champs de batailles je commençais à rechuter, à boire le sang de l’ennemi comme celui de me allier. Je finis pratiquement déserteur et mon nom fut graver sur une tablette dans un cimetière anglais et américain. Parfois, je m’y rendais, souriais et me rappelais du bon vieux temps.
Je suis revenu vivre à Washington. Parcourant à nouveau les paysages des États Unis. Mon frère me manquait et je ne pouvais savoir s’il était encore vivant.
Quand la révélation à eu lieu, que le True Blood ne manqua pas d’attiser mon attention, je me réfugiai dans les forêts. Mais j’affrontais mes peurs, ressorties de mes sombres endroits et trouva un moment pour refaire sortir l’homme que j’étais. Bien coiffée, une tenue suivante les modes d’à présent, le regard calme.
J’entrais dans cette barre. Je m’assis au bar et demanda une bouteille de True Blood. Tout le monde me regardait. Je sentais la peur dans certain, la colère dans d’autre. Même le shérif de cette petite bourgade eue peur de moi. Je payais, bu, et me dis que ça ne serais jamais aussi bon que le sang humain, mais c’était déjà bien mieux que celui d’animaux.
Je payais ma bouteille, souriais et remercia la barmaid. Je sortis du bar et partis vers d’autre contré. La Louisiane me semblait un bel endroit. Ces dernières années, je dessinais beaucoup. C’est ainsi que je commençais à tâtais du dermographe en trouvant refuge chez un autre vampire. Lui aussi végétariens depuis pas mal d’années.
Mon apprentissage du tatouage me fit parcourir à nouveau les méandres du monde. A présent que je venais de m’installer à Shreveport, l’envie de retrouver mon frère s’en étais presque en aller... Même si, j’exerce le métier de tatoueur secrètement. Je tatoue seulement dans mon loft. De plus, il y a quelque temps, quelqu’un tourne autour de Shreveport, un vampire… Qui peut-il bien être ?